Conseils
Saint Jacques de Compostelle
La créanciale est l'appellation religieuse, et la crédencial est l'appellation laïque du carnet du pèlerin.
Dans l’absolu elle n’est pas obligatoire mais elle est est quand même très souvent demandée surtout en
Espagne, ainsi que dans certains gîtes en France.
On la trouve assez facilement au départ des grandes voies: Puy en Velay, Vézelay... mais aussi auprès de l’association
jacquaire de votre département. Vous pouvez même la fabriquer vous-même.
Votre crédencial est nécessaire pour obtenir la Compostela (attestation en latin de votre pèlerinage) à St Jacques
de Compostelle et pour accéder à certains gîtes.
Enfin pour terminer c'est un très beau souvenir de votre périple avec des tampons différents dont certains très originaux.
Quand vous la feuilletterez ensuite, des souvenirs reviendront. Donc dommage de s'en passer.
La créanciale est l'appellation religieuse, et la crédencial est l'appellation laïque du carnet du pèlerin.
Dans l’absolu elle n’est pas obligatoire mais elle est est quand même très souvent demandée surtout en
Espagne, ainsi que dans certains gîtes en France.
On la trouve assez facilement au départ des grandes voies: Puy en Velay, Vézelay... mais aussi auprès de l’association
jacquaire de votre département. Vous pouvez même la fabriquer vous-même.
Votre crédencial est nécessaire pour obtenir la Compostela (attestation en latin de votre pèlerinage) à St Jacques
de Compostelle et pour accéder à certains gîtes.
Enfin pour terminer c'est un très beau souvenir de votre périple avec des tampons différents dont certains très originaux.
Quand vous la feuilletterez ensuite, des souvenirs reviendront. Donc dommage de s'en passer.
Tout d’abord Donativo ne veut pas dire gratuit!
Ce sont des accueils pèlerins qui ne fixent pas de prix. Le pèlerin mettra dans une boîte prévue à cet
effet (on l’appelle aussi le donativo) ce que bon lui semble pour le service rendu. Rien n’empêche aussi
le pèlerin de donner plus pour ceux qui en auront besoin.
Néanmoins imaginait la frustration, déception, découragement de votre hôte, après avoir passé une bonne soirée,
en cas de donativo dérisoire, ce qui malheureusement se produit parfois...
Tout d’abord Donativo ne veut pas dire gratuit!
Ce sont des accueils pèlerins qui ne fixent pas de prix. Le pèlerin mettra dans une boîte prévue à cet
effet (on l’appelle aussi le donativo) ce que bon lui semble pour le service rendu. Rien n’empêche aussi
le pèlerin de donner plus pour ceux qui en auront besoin.
Néanmoins imaginait la frustration, déception, découragement de votre hôte, après avoir passé une bonne soirée,
en cas de donativo dérisoire, ce qui malheureusement se produit parfois...
Ce sont les années où la St Jacques (25 juillet) tombe un dimanche. Mais pas que, par exemple 2021 était une année
Jacquaire, mais suite au Covid les autorités épiscopales ont décidé que 2022 serait aussi une année Jacquaire.
Ce sont les années où la St Jacques (25 juillet) tombe un dimanche. Mais pas que, par exemple 2021 était une année Jacquaire, mais suite au Covid les autorités épiscopales ont décidé que 2022 serait aussi une année Jacquaire.
Il y en a certainement une dans votre département, qui peut vous aider dans votre préparation, documentation ou pour obtenir une crédencial.
Suivant la voie que vous empruntez, les associations Jacquaires des départements traversés peuvent aussi vous fournir de l’aide sur les
étapes et les hébergements. Ces associations ont souvent un site internet sur lequel il y a plus ou moins de documentation.
Enfin pour terminer les offices de tourisme ont aussi souvent de la documentation spécifique pèlerin, surtout sur la voie du Puy en Velay.
Il y en a certainement une dans votre département, qui peut vous aider dans votre préparation, documentation ou pour obtenir une crédencial.
Suivant la voie que vous empruntez, les associations Jacquaires des départements traversés peuvent aussi vous fournir de l’aide sur les
étapes et les hébergements. Ces associations ont souvent un site internet sur lequel il y a plus ou moins de documentation.
Enfin pour terminer les offices de tourisme ont aussi souvent de la documentation spécifique pèlerin, surtout sur la voie du Puy en Velay.
Les voies jacquaires empruntent tout ou partie de GR. Les balisages sont généralement bien faits avec pour les GR une bande blanche
et rouge et sinon un balisage spécifique de la voie.Le balisage GR est celui qui présente la plus forte fréquence de balises, donc en
cas d’absence depuis cinq minutes faite un point de situation.
Attention aussi en cas de croisement de GR à ne pas partir dans une mauvaise direction, car les balises blanches et rouges sont identiques,
néanmoins au croisement il y a des indications supplémentaires.
Les voies jacquaires empruntent tout ou partie de GR. Les balisages sont généralement bien faits avec pour les GR une bande blanche
et rouge et sinon un balisage spécifique de la voie.Le balisage GR est celui qui présente la plus forte fréquence de balises, donc en
cas d’absence depuis cinq minutes faite un point de situation.
Attention aussi en cas de croisement de GR à ne pas partir dans une mauvaise direction, car les balises blanches et rouges sont identiques,
néanmoins au croisement il y a des indications supplémentaires.
- A pied dans l’autre sens pour ceux qui ont le temps et l’envi.
- En bus, le trajet est assez long et il est préférable de réserver son billet un peu à l’avance. Le départ se fait à la gare routière de St Jaques qui est à proximité
de la gare de trains. Exemple de compagnie de bus Alsa, Flexibus… cela peut évoluer dans le temps. Pour les horaires et tarifs le mieux est d’aller sur leur site.
- En train, cela n’est pas très simple pour rejoindre les gares d’Irun Hendaye (elles sont voisines de quelques centaines de mètres). Il n’y a pas de train direct il faut
assez souvent passer par Madrid avec correspondance, ou faire une combinaison train bus. Le site des trains en Espagne est celui de la Renfe.
- En avion, il y a un aéroport à une quinzaine de kilomètres. On y accède par taxi ou bus. Pour les horaires et tarifs le mieux est de chercher sur internet, car ce sont des
informations fluctuantes.
- Retour par Porto. En fait Porto est assez près de Santiago (entre 2 et 3h de bus), avec des bus fréquents qui partent de la gare routière. Par moments il y a vraiment des tarifs
intéressants au départ de Porto en avion avec en plus un choix plus grand. L’aéroport de Porto est accessible par le métro. En plus cela adoucit le retour qui parfois est compliqué à gérer.
- A pied dans l’autre sens pour ceux qui ont le temps et l’envi.
- En bus, le trajet est assez long et il est préférable de réserver son billet un peu à l’avance. Le départ se fait à la gare routière de St Jaques qui est à proximité
de la gare de trains. Exemple de compagnie de bus Alsa, Flexibus… cela peut évoluer dans le temps. Pour les horaires et tarifs le mieux est d’aller sur leur site.
- En train, cela n’est pas très simple pour rejoindre les gares d’Irun Hendaye (elles sont voisines de quelques centaines de mètres). Il n’y a pas de train direct il faut
assez souvent passer par Madrid avec correspondance, ou faire une combinaison train bus. Le site des trains en Espagne est celui de la Renfe.
- En avion, il y a un aéroport à une quinzaine de kilomètres. On y accède par taxi ou bus. Pour les horaires et tarifs le mieux est de chercher sur internet, car ce sont des
informations fluctuantes.
- Retour par Porto. En fait Porto est assez près de Santiago (entre 2 et 3h de bus), avec des bus fréquents qui partent de la gare routière. Par moments il y a vraiment des tarifs
intéressants au départ de Porto en avion avec en plus un choix plus grand. L’aéroport de Porto est accessible par le métro. En plus cela adoucit le retour qui parfois est compliqué à gérer.
Matériel Essentiel
C’est le genre de sujet qui provoque beaucoup de réponses différentes, c’est donc avant tout une question
de goût personnel.
Le chemin ce n’est pas de la haute montagne, donc de bonnes chaussures basses ou hautes font l’affaire.
L’important c’est d’être à l’aise dedans, prendre aussi une pointure supplémentaire car le pied gonfle.
Résistante à l’eau (cuir graissé, gore tex, guêtre) car la pluie mouille ou trempe les chaussures mais pas
seulement, la rosée du matin dans un chemin herbeux fait aussi le même effet. Il faut que la semelle ait une
bonne accroche au sol. Les chaussures doivent être en bon état, au vu du kilométrage que vous allez faire,
car les magasins de chaussures sur le chemin ne seront pas nombreux.
Certains font le trajet en sandalette de marche, sans que cela soit un problème. Cela vous donne une idée de
la palette de chaussures pouvant être utilisées.
Pour améliorer le confort de marche, mettre des semelles ou talonnettes en matière absorbante de choc. On en trouve
dans tous les magasins de sport. Les talonnettes sont à placer sous la semelle interne de la chaussure, pour éviter
qu’elles ne bougent. De même détendez bien les lacets à la basse afin d’éviter une pression inutile sur les orteils.
Si vous achetez une nouvelle paire de chaussures, utilisa la fréquemment un mois avant le départ.
Par contre en deuxième paire plutôt que des tongs ou crocs, je conseille une paire de sandalettes, elles sont pratiques
et utiles au gîte où en général vous ne pouvez pas utiliser vos chaussures de marche, elles peuvent vous dépanner en cas
de problème de chaussures ou de pieds (exemple ampoule mal placée) et l’après-midi après l’étape elles sont pratiques
pour se détendre voire se promener aux alentours.
De bonnes chaussettes sont aussi importantes, pour éviter les ampoules.
Si vos chaussures sont trempées en arrivant au gîte, il faut les bourrer avec du papier journal qui aura un effet éponge.
Les gîtes pèlerins ont souvent à cet effet de vieux journaux. Suivant l’état des chaussures, l’opération est à renouveler
plusieurs fois, surtout au début, car une fois le papier imbibé il n’absorbe plus. Placer dans la mesure du possible les
chaussures dans un endroit aéré ou à proximité d’une source de chaleur, mais dans ce cas pas trop prêt pour éviter de les
‘faire cuire’.
En complément ici un très bon article avec vidéo sur le
choix des chaussures
C’est le genre de sujet qui provoque beaucoup de réponses différentes, c’est donc avant tout une question
de goût personnel.
Le chemin ce n’est pas de la haute montagne, donc de bonnes chaussures basses ou hautes font l’affaire.
L’important c’est d’être à l’aise dedans, prendre aussi une pointure supplémentaire car le pied gonfle.
Résistante à l’eau (cuir graissé, gore tex, guêtre) car la pluie mouille ou trempe les chaussures mais pas
seulement, la rosée du matin dans un chemin herbeux fait aussi le même effet. Il faut que la semelle ait une
bonne accroche au sol. Les chaussures doivent être en bon état, au vu du kilométrage que vous allez faire,
car les magasins de chaussures sur le chemin ne seront pas nombreux.
Certains font le trajet en sandalette de marche, sans que cela soit un problème. Cela vous donne une idée de
la palette de chaussures pouvant être utilisées.
Pour améliorer le confort de marche, mettre des semelles ou talonnettes en matière absorbante de choc. On en trouve
dans tous les magasins de sport. Les talonnettes sont à placer sous la semelle interne de la chaussure, pour éviter
qu’elles ne bougent. De même détendez bien les lacets à la basse afin d’éviter une pression inutile sur les orteils.
Si vous achetez une nouvelle paire de chaussures, utilisa la fréquemment un mois avant le départ.
Par contre en deuxième paire plutôt que des tongs ou crocs, je conseille une paire de sandalettes, elles sont pratiques
et utiles au gîte où en général vous ne pouvez pas utiliser vos chaussures de marche, elles peuvent vous dépanner en cas
de problème de chaussures ou de pieds (exemple ampoule mal placée) et l’après-midi après l’étape elles sont pratiques
pour se détendre voire se promener aux alentours.
De bonnes chaussettes sont aussi importantes, pour éviter les ampoules.
Si vos chaussures sont trempées en arrivant au gîte, il faut les bourrer avec du papier journal qui aura un effet éponge.
Les gîtes pèlerins ont souvent à cet effet de vieux journaux. Suivant l’état des chaussures, l’opération est à renouveler
plusieurs fois, surtout au début, car une fois le papier imbibé il n’absorbe plus. Placer dans la mesure du possible les
chaussures dans un endroit aéré ou à proximité d’une source de chaleur, mais dans ce cas pas trop prêt pour éviter de les
‘faire cuire’.
En complément ici un très bon article avec vidéo sur le
choix des chaussures
Le plus léger possible en ne prenant que l’essentiel et en évitant le superflu. Gardez de la place pour la
nourriture quotidienne. Il faut adapter le poids à votre morphologie, mais la chasse à tout gramme en trop ne s’impose pas,
faites-vous plaisir dans la mesure du raisonnable. On entend assez souvent parler d’une règle des 10 % de son poids,
mais elle n’est étayée sur rien de sérieux… et ne tient pas compte de la morphologie des uns et des autres.
Basiquement trois tenues (slip, chaussettes, maillot), un pantalon, un short. Un maillot manche longue léger et un vêtement
chaud, un imperméable de pluie, une casquette. Une petite pharmacie avec une pince à tique , une gourde, le nécessaire
de toilette, plus un duvet surtout si vous allez en Espagne, bien qu’avec le Covid les couvertures sont parfois supprimées
en France dans les gîtes ‘économiques’. Si vous aimez lire, une liseuse.
Les éléments lourds sont placés au milieu du sac et au plus proche de votre dos, les éléments d’un poids moyen en bas et en
périphérie, et les éléments plus légers au-dessus. Veiller à un bon équilibre avant/arrière et gauche/droite du chargement.
En terme de capacité entre 40 et 50l, c’est suffisant. Là aussi à adapter suivant votre corpulence, le fait de le faire en
autonomie ou non, la durée, le transport d’un peu de nourriture si vous cuisinez au gîte…
Le plus léger possible en ne prenant que l’essentiel et en évitant le superflu. Gardez de la place pour la
nourriture quotidienne. Il faut adapter le poids à votre morphologie, mais la chasse à tout gramme en trop ne s’impose pas,
faites-vous plaisir dans la mesure du raisonnable. On entend assez souvent parler d’une règle des 10 % de son poids,
mais elle n’est étayée sur rien de sérieux… et ne tient pas compte de la morphologie des uns et des autres.
Basiquement trois tenues (slip, chaussettes, maillot), un pantalon, un short. Un maillot manche longue léger et un vêtement
chaud, un imperméable de pluie, une casquette. Une petite pharmacie avec une pince à tique , une gourde, le nécessaire
de toilette, plus un duvet surtout si vous allez en Espagne, bien qu’avec le Covid les couvertures sont parfois supprimées
en France dans les gîtes ‘économiques’. Si vous aimez lire, une liseuse.
Les éléments lourds sont placés au milieu du sac et au plus proche de votre dos, les éléments d’un poids moyen en bas et en
périphérie, et les éléments plus légers au-dessus. Veiller à un bon équilibre avant/arrière et gauche/droite du chargement.
En terme de capacité entre 40 et 50l, c’est suffisant. Là aussi à adapter suivant votre corpulence, le fait de le faire en
autonomie ou non, la durée, le transport d’un peu de nourriture si vous cuisinez au gîte…
Je n'en étais pas un adepte mais j'en avais pris un la première fois, pour éloigner éventuellement des chiens errants.
Cependant, sur certains terrains en pente et caillouteux, cela apporte une vraie aide. Ainsi, pour moi, en avoir un
s'est avéré être vraiment très utile.
Je n'en étais pas un adepte mais j'en avais pris un la première fois, pour éloigner éventuellement des chiens errants. Cependant, sur certains terrains en pente et caillouteux, cela apporte une vraie aide. Ainsi, pour moi, en avoir un s'est avéré être vraiment très utile.
Je suis plutôt partisan de l’imperméable de pluie, car le poncho laisse plus ou moins le vent s’engouffrer sur les côtés.
Choisir un imperméable ample et de couleur vive. Ample cela permet de l’enfiler avec le sac à dos, si bien que cela le
protège aussi, de couleur vive pour la sécurité.
Si vous partez avec un pantalon de pluie et une veste style Kway et une protection pour le sac, en cas de pluie forte ou continue,
l’eau va glisser entre votre dos et le dos du sac qui en général n’est pas protégé à cet endroit, il y a un risque assez fort de mouiller
cette partie du sac.
Je suis plutôt partisan de l’imperméable de pluie, car le poncho laisse plus ou moins le vent s’engouffrer sur les côtés.
Choisir un imperméable ample et de couleur vive. Ample cela permet de l’enfiler avec le sac à dos, si bien que cela le
protège aussi, de couleur vive pour la sécurité.
Si vous partez avec un pantalon de pluie et une veste style Kway et une protection pour le sac, en cas de pluie forte ou continue,
l’eau va glisser entre votre dos et le dos du sac qui en général n’est pas protégé à cet endroit, il y a un risque assez fort de mouiller
cette partie du sac.
Cela peut sembler superflu à certain mais vu le poids et le prix en avoir une présente beaucoup d’avantages. En cas de canicule vous
aurez peut-être envie de commencer dans la pénombre, de même à partir de septembre les jours raccourcissent. En cas de brouillard ou
de pluie forte elle permet de mieux se signaler. Les modèles actuels se chargent avec une prise usb et ont souvent plusieurs modes
(lumière blanche, rouge, fixe, clignotante), là aussi le mode lumière rouge fixe, si vous devez vous lever la nuit, sera moins agressif
pour les autres pèlerins avec vous dans la même chambre.
Cela peut sembler superflu à certain mais vu le poids et le prix en avoir une présente beaucoup d’avantages. En cas de canicule vous aurez peut-être envie de commencer dans la pénombre, de même à partir de septembre les jours raccourcissent. En cas de brouillard ou de pluie forte elle permet de mieux se signaler. Les modèles actuels se chargent avec une prise usb et ont souvent plusieurs modes (lumière blanche, rouge, fixe, clignotante), là aussi le mode lumière rouge fixe, si vous devez vous lever la nuit, sera moins agressif pour les autres pèlerins avec vous dans la même chambre.
Condition Physique et Motivation
Tout d’abord faire le chemin n’est pas un exploit physique, c’est à la portée de la plupart d’entre nous.
Côté entraînement cela dépend déjà de votre condition physique actuelle. Dans le mois qui précède le départ,
une marche d’une dizaine de kilomètres au moins 5 fois par semaine doit suffire pour vous remettre en jambe
et vous donnez un aperçu de votre forme physique.
Après le départ et passé la première semaine de marche avec le sac à dos, les bonnes sensations apparaissent,
sauf si problème physique (ampoule, tendinite...)
L’important c’est d’écouter son corps, de veiller à ses pieds, et d’avoir du temps afin de ne pas se fixer
de contrainte abusive et de bien s’hydrater. Cela doit rester un plaisir. Plaisir de rencontres, de
découvertes de paysage, de l’autre, de soi...
Comme dans beaucoup de choses c’est le premier pas qui compte, les autres suivront naturellement.
Tout d’abord faire le chemin n’est pas un exploit physique, c’est à la portée de la plupart d’entre nous.
Côté entraînement cela dépend déjà de votre condition physique actuelle. Dans le mois qui précède le départ,
une marche d’une dizaine de kilomètres au moins 5 fois par semaine doit suffire pour vous remettre en jambe
et vous donnez un aperçu de votre forme physique.
Après le départ et passé la première semaine de marche avec le sac à dos, les bonnes sensations apparaissent,
sauf si problème physique (ampoule, tendinite...)
L’important c’est d’écouter son corps, de veiller à ses pieds, et d’avoir du temps afin de ne pas se fixer
de contrainte abusive et de bien s’hydrater. Cela doit rester un plaisir. Plaisir de rencontres, de
découvertes de paysage, de l’autre, de soi...
Comme dans beaucoup de choses c’est le premier pas qui compte, les autres suivront naturellement.
Elles sont multiples et somme toute personnelles. Les principales sont pour motif religieux, spirituel, le
besoin de se ressourcer en marchant seul, prendre du temps pour soi et casser un rythme établi, pour des
raisons sportives, le plaisir de nouvelles rencontres certes éphémères mais sur le chemin on se livre plus
et on est aussi plus à l’écoute de l’autre, ou tout simplement s’occuper.
Quelles que soient vos raisons, elles sont bonnes.
Elles sont multiples et somme toute personnelles. Les principales sont pour motif religieux, spirituel, le
besoin de se ressourcer en marchant seul, prendre du temps pour soi et casser un rythme établi, pour des
raisons sportives, le plaisir de nouvelles rencontres certes éphémères mais sur le chemin on se livre plus
et on est aussi plus à l’écoute de l’autre, ou tout simplement s’occuper.
Quelles que soient vos raisons, elles sont bonnes.
Cela va dépendre bien sûr du parcours choisi, de la longueur de vos étapes. Si vous pouvez faire le
chemin en une fois, c’est à mon sens l’idéal. Maintenant avoir du temps libre est un luxe que tout le monde
n’a pas. Si vous devez fractionner sur plusieurs années, essayez au moins de marcher 15 jours de suite ou plus
suivant vos possibilités, car la première semaine est la semaine d’adaptation.
Dans tous les cas, il ne faut pas vous fixer de contrainte abusive, c'est le plus sûr moyen d'avoir des problèmes
physiques (ampoules, fracture de fatigue, tendinite ...), car dès le départ vous vous mettez la pression.
Le chemin est à faire à son rythme (qui n'est pas le même pour tous), lâcher prise, profiter des rencontres ...
Si vous n'avez que deux semaines de temps libre, marchez deux semaines, vous verrez bien où vous arriverez.
Cela va dépendre bien sûr du parcours choisi, de la longueur de vos étapes. Si vous pouvez faire le
chemin en une fois, c’est à mon sens l’idéal. Maintenant avoir du temps libre est un luxe que tout le monde
n’a pas. Si vous devez fractionner sur plusieurs années, essayez au moins de marcher 15 jours de suite ou plus
suivant vos possibilités, car la première semaine est la semaine d’adaptation.
Dans tous les cas, il ne faut pas vous fixer de contrainte abusive, c'est le plus sûr moyen d'avoir des problèmes
physiques (ampoules, fracture de fatigue, tendinite ...), car dès le départ vous vous mettez la pression.
Le chemin est à faire à son rythme (qui n'est pas le même pour tous), lâcher prise, profiter des rencontres ...
Si vous n'avez que deux semaines de temps libre, marchez deux semaines, vous verrez bien où vous arriverez.
A ma connaissance, faire le chemin n’est pas dangereux, même si vous serez parfois seul au milieu de
nulle part. Si vous faites le chemin seul ou à deux, le mieux est d’appeler la veille pour réserver le gîte.
En groupe de plus de deux personnes, cela demande une organisation au préalable. Principalement sur le calcul des
étapes qui doivent être adaptées au marcheur le plus ‘faible’, mais aussi en matière de réservation des hébergements,
ce qui devient donc une contrainte, les étapes étant par la suite figées.
Par ailleurs, plus le groupe est important, moins seront faciles les échanges avec d’autres pèlerins car vous formerez déjà une ‘communauté’.
A ma connaissance, faire le chemin n’est pas dangereux, même si vous serez parfois seul au milieu de
nulle part. Si vous faites le chemin seul ou à deux, le mieux est d’appeler la veille pour réserver le gîte.
En groupe de plus de deux personnes, cela demande une organisation au préalable. Principalement sur le calcul des
étapes qui doivent être adaptées au marcheur le plus ‘faible’, mais aussi en matière de réservation des hébergements,
ce qui devient donc une contrainte, les étapes étant par la suite figées.
Par ailleurs, plus le groupe est important, moins seront faciles les échanges avec d’autres pèlerins car vous formerez déjà une ‘communauté’.
Santé et Bien-être
C’est l’un des points essentiels du chemin. Le matin en partant avec 1/2 litre d’eau c’est suffisant, les points d’eau sont
assez fréquents en France et en cas d’urgence il y a toujours possibilité de demander à un riverain. Par contre à chaque point
d’eau il faut boire abondamment pour bien s’hydrater, ne pas attendre d’avoir soif sinon risque de tendinite.
Le bon test pour savoir si l’on boit assez, c’est la couleur de l’urine, plus elle est claire mieux c’est.
C’est l’un des points essentiels du chemin. Le matin en partant avec 1/2 litre d’eau c’est suffisant, les points d’eau sont
assez fréquents en France et en cas d’urgence il y a toujours possibilité de demander à un riverain. Par contre à chaque point
d’eau il faut boire abondamment pour bien s’hydrater, ne pas attendre d’avoir soif sinon risque de tendinite.
Le bon test pour savoir si l’on boit assez, c’est la couleur de l’urine, plus elle est claire mieux c’est.
C'est une brûlure plus ou moins importante provoquée par un frottement ou une irritation. La meilleure
façon de soigner une ampoule, c'est de l'éviter. Dès que vous sentez une sensation de brûlure ou de gêne
au niveau du pied, arrêtez-vous. Prenez quinze minutes pour mettre un pansement. Si le terrain le permet
et que vous disposez d'une paire de sandalettes, mettez-la. Vous y gagnerez en temps et en confort, par la suite.
Si l'ampoule est installée, il faudra prendre le temps tous les matins et tous les soirs de la soigner et
de la protéger. Le soir, mettre de l'éosine pour sécher la peau.
En cas d’aggravation, n'hésitez pas à consulter un pharmacien ou un médecin.
C'est une brûlure plus ou moins importante provoquée par un frottement ou une irritation. La meilleure
façon de soigner une ampoule, c'est de l'éviter. Dès que vous sentez une sensation de brûlure ou de gêne
au niveau du pied, arrêtez-vous. Prenez quinze minutes pour mettre un pansement. Si le terrain le permet
et que vous disposez d'une paire de sandalettes, mettez-la. Vous y gagnerez en temps et en confort, par la suite.
Si l'ampoule est installée, il faudra prendre le temps tous les matins et tous les soirs de la soigner et
de la protéger. Le soir, mettre de l'éosine pour sécher la peau.
En cas d’aggravation, n'hésitez pas à consulter un pharmacien ou un médecin.
Pour avoir fait plusieurs chemins en France et en Espagne, je n’en ai jamais rencontré, ce qui ne veut pas dire
qu’il n’y en a pas. C’est un peu comme les poux, il peut y en avoir dans un hébergement sans que cela soit de la
faute de l’hébergeur, pour qui d’ailleurs cela est souvent une catastrophe. Certains hébergeurs prennent des
précautions plus ou moins fortes, il existe aussi des répulsifs, de l’huile essentielle dont je ne connais pas
l’efficacité…
Le conseil que je peux donner, c’est en rentrant à la maison de laver tout de suite, tout ce que vous pouvez et le reste
(duvet, sac à dos..) de le mettre au congélateur 48h si vous disposez d’un grand congélateur. A défaut enfermez tout dans
un grand sac plastique à l’extérieur pendant un certain temps. Il serait quand même bête de contaminer son logement.
Pour avoir fait plusieurs chemins en France et en Espagne, je n’en ai jamais rencontré, ce qui ne veut pas dire
qu’il n’y en a pas. C’est un peu comme les poux, il peut y en avoir dans un hébergement sans que cela soit de la
faute de l’hébergeur, pour qui d’ailleurs cela est souvent une catastrophe. Certains hébergeurs prennent des
précautions plus ou moins fortes, il existe aussi des répulsifs, de l’huile essentielle dont je ne connais pas
l’efficacité…
Le conseil que je peux donner, c’est en rentrant à la maison de laver tout de suite, tout ce que vous pouvez et le reste
(duvet, sac à dos..) de le mettre au congélateur 48h si vous disposez d’un grand congélateur. A défaut enfermez tout dans
un grand sac plastique à l’extérieur pendant un certain temps. Il serait quand même bête de contaminer son logement.
Les tiques sont des acariens parasites vivant dans les zones boisées et humides, mais elles sont aussi
présentes dans les prairies (herbes hautes), les parcs... et se nourrissent du sang de leurs hôtes. Une
fois accrochée à son hôte, la tique va y rester plusieurs jours le temps de son repas…
Elle peut provoquer des infections ainsi que la maladie de Lyme.
En cas de traversée d’étendues herbeuses ou si vous vous allongez dans l’herbe pour une petite sieste,
inspectez votre corps soigneusement après. Il est bon d’avoir une pince à tique dans sa pharmacie pour
pouvoir les retirer proprement.
En cas d’irritation ou de doute, n’hésitez pas à consulter un docteur ou un pharmacien.
Les tiques sont des acariens parasites vivant dans les zones boisées et humides, mais elles sont aussi
présentes dans les prairies (herbes hautes), les parcs... et se nourrissent du sang de leurs hôtes. Une
fois accrochée à son hôte, la tique va y rester plusieurs jours le temps de son repas…
Elle peut provoquer des infections ainsi que la maladie de Lyme.
En cas de traversée d’étendues herbeuses ou si vous vous allongez dans l’herbe pour une petite sieste,
inspectez votre corps soigneusement après. Il est bon d’avoir une pince à tique dans sa pharmacie pour
pouvoir les retirer proprement.
En cas d’irritation ou de doute, n’hésitez pas à consulter un docteur ou un pharmacien.
Le principe est, après sa douche de faire sa petite lessive du jour à la main. On trouve maintenant
beaucoup d’hébergements qui mettent à disposition des machines à laver payantes. Vous pourrez à cette
occasion faire de temps en temps une ‘grande lessive’ voire de partager la machine à laver avec un autre pèlerin.
Le principe est, après sa douche de faire sa petite lessive du jour à la main. On trouve maintenant beaucoup d’hébergements qui mettent à disposition des machines à laver payantes. Vous pourrez à cette occasion faire de temps en temps une ‘grande lessive’ voire de partager la machine à laver avec un autre pèlerin.
Planification et Organisation
Avantage : vous êtes en complète autonomie pour vos étapes, surtout sur certaines voies où les gîtes sont
moins fréquents. C’est aussi la façon la plus économique de faire le chemin.
Inconvénients : le poids, car même s’il existe du matériel performant et léger, cela fait quelques kilos en plus (
tente, ustensiles de cuisine, réchaud..). Vous ferez aussi moins de rencontre car moins de partage de repas en c
ommun, ce qui est l’un des aspects enrichissant du chemin.
Avantage : vous êtes en complète autonomie pour vos étapes, surtout sur certaines voies où les gîtes sont
moins fréquents. C’est aussi la façon la plus économique de faire le chemin.
Inconvénients : le poids, car même s’il existe du matériel performant et léger, cela fait quelques kilos en plus (
tente, ustensiles de cuisine, réchaud..). Vous ferez aussi moins de rencontre car moins de partage de repas en c
ommun, ce qui est l’un des aspects enrichissant du chemin.
Tout réserver présente une contrainte, puisque les étapes sont figées, mais peut rassurer ceux qui en ont besoin,
donc c’est à vous de voir. Ensuite cela dépend aussi de combien vous êtes, à partir de trois il vaut mieux réserver
en amont au moins une semaine avant.
Pour ma part, je pars seul, je réserve les 3 premières nuits afin de me rendre compte comment cela ça se passe puis en général
la veille pour le lendemain lorsque je connais mon étape et mon lieu d’arrivée.
Cela paraît évident, mais en cas d'annulation avertissez votre hébergeur, ce que quelques indélicats ne font pas... Cela a pour
conséquence une perte de revenu pour l'hébergeur et de priver peut-être d'un lit un pèlerin car l'hébergeur pensera à tort qu'il est complet.
Néanmoins vigilance lorsqu’il y a des ponts, cela apportent un afflux de randonneurs sur le chemin.
En cas de difficulté contactez l’office de tourisme, ils ont souvent des solutions à proposer, de même les associations jacquaires
départementales peuvent vous aider, avant de les appeler consulter leur site il y a souvent une liste d’adresses.
Pour terminer sur une note rassurante, je pars au printemps et en septembre octobre, je n’ai jamais eu de problème de couchage.
Tout réserver présente une contrainte, puisque les étapes sont figées, mais peut rassurer ceux qui en ont besoin,
donc c’est à vous de voir. Ensuite cela dépend aussi de combien vous êtes, à partir de trois il vaut mieux réserver
en amont au moins une semaine avant.
Pour ma part, je pars seul, je réserve les 3 premières nuits afin de me rendre compte comment cela ça se passe puis en général
la veille pour le lendemain lorsque je connais mon étape et mon lieu d’arrivée.
Cela paraît évident, mais en cas d'annulation avertissez votre hébergeur, ce que quelques indélicats ne font pas... Cela a pour
conséquence une perte de revenu pour l'hébergeur et de priver peut-être d'un lit un pèlerin car l'hébergeur pensera à tort qu'il est complet.
Néanmoins vigilance lorsqu’il y a des ponts, cela apportent un afflux de randonneurs sur le chemin.
En cas de difficulté contactez l’office de tourisme, ils ont souvent des solutions à proposer, de même les associations jacquaires
départementales peuvent vous aider, avant de les appeler consulter leur site il y a souvent une liste d’adresses.
Pour terminer sur une note rassurante, je pars au printemps et en septembre octobre, je n’ai jamais eu de problème de couchage.
C’est compliqué de répondre, la plus grosse part c’est l’hébergement. Cela dépend du type d’hébergement
que vous voulez ou que vous trouverez et oui sur certaines voies les hébergements sont moins fréquents.
La fourchette de prix allant de 10 à 80€ la nuit, voire plus suivant votre bourse.
Ensuite vient la nourriture, aurez-vous ou non la possibilité de cuisiner? Allez-vous privilégier les
demi-pensions (entre 30 et 40€ suivant les voies en 2022)...
Raisonnablement en 2022, difficile en France de descendre sous les 30€ jour en moyenne et à condition de
trouver assez souvent des hébergements autour de 12€.
Pour un budget moindre, il faut passer à la tente.
C’est compliqué de répondre, la plus grosse part c’est l’hébergement. Cela dépend du type d’hébergement
que vous voulez ou que vous trouverez et oui sur certaines voies les hébergements sont moins fréquents.
La fourchette de prix allant de 10 à 80€ la nuit, voire plus suivant votre bourse.
Ensuite vient la nourriture, aurez-vous ou non la possibilité de cuisiner? Allez-vous privilégier les
demi-pensions (entre 30 et 40€ suivant les voies en 2022)...
Raisonnablement en 2022, difficile en France de descendre sous les 30€ jour en moyenne et à condition de
trouver assez souvent des hébergements autour de 12€.
Pour un budget moindre, il faut passer à la tente.
En préambule, je ne voudrais pas faire peur à ceux qui n’ont pas encore fait le chemin. Les GR sont bien
balisés et donc on peut faire ces chemins sans ces applications. Néanmoins je suis partisan d’en avoir une,
en l’occurrence mapy.cz ou maps-me qui a un mode piéton qui fonctionne sans connexion réseau. En effet en pleine
nature, plus d’une fois votre téléphone n’aura pas de connexion réseau.
Quelques exemples où cela peut être utile:
- Quand on fait le chemin, notre esprit part souvent en ‘vagabondage’ divers, et donc à faire moins attention,
louper le signe, et aller dans une mauvaise direction.
- Parfois les balisages sont fortement espacés (ou on en a loupé un) et bien que sur le bon chemin, on a besoin
d’être rassuré, en faisant le point.
- Quand il pleut, on a tendance à baisser la tête en marchant, et donc, là aussi louper une balise, voire à suivre
un pèlerin à 200m devant soi et être deux à «se perdre» (du vécu)
- De même à certaines époques de l’année, certains chemins ou portions sont de vrais bourbiers. Dans ces cas-là, je
préfère longer de petites départementales. La boue ça colle bien aux chaussures avec un effet succion qui fatigue
davantage et un risque d’accident supplémentaire, sans compter l’état des chaussures.
- Pour traverser certaines villes importantes où trouver son gîte c’est aussi bien utile.
- J’ai tendance, pour quelques lieux emblématiques (Conque, Moissac, Bourges…) à finir l’étape en fin de matinée
afin d’avoir l’après-midi pouvoir visiter. Là aussi pour se diriger c’est pratique.
Donc voilà quelques raisons pour vous conseiller de mettre ce genre d’application dans votre smartphone. Si vous n’avez
pas besoin de l’utiliser tant mieux, mais si vous en avez besoin, vous serez content de l’avoir à disposition.
Il existe bien entendu des alternatives, dont les fichiers de trace gpx des chemins, que là aussi vous pouvez charger
sur votre smartphone avec l’application qui va bien. On trouve des traces des chemins de Compostelle par exemple sur le site
grdodo.fr. Il y a aussi les cartes papiers dans certains guides, mais plus difficiles à utiliser surtout si vous êtes perdus.
En préambule, je ne voudrais pas faire peur à ceux qui n’ont pas encore fait le chemin. Les GR sont bien
balisés et donc on peut faire ces chemins sans ces applications. Néanmoins je suis partisan d’en avoir une,
en l’occurrence mapy.cz ou maps-me qui a un mode piéton qui fonctionne sans connexion réseau. En effet en pleine
nature, plus d’une fois votre téléphone n’aura pas de connexion réseau.
Quelques exemples où cela peut être utile:
- Quand on fait le chemin, notre esprit part souvent en ‘vagabondage’ divers, et donc à faire moins attention,
louper le signe, et aller dans une mauvaise direction.
- Parfois les balisages sont fortement espacés (ou on en a loupé un) et bien que sur le bon chemin, on a besoin
d’être rassuré, en faisant le point.
- Quand il pleut, on a tendance à baisser la tête en marchant, et donc, là aussi louper une balise, voire à suivre
un pèlerin à 200m devant soi et être deux à «se perdre» (du vécu)
- De même à certaines époques de l’année, certains chemins ou portions sont de vrais bourbiers. Dans ces cas-là, je
préfère longer de petites départementales. La boue ça colle bien aux chaussures avec un effet succion qui fatigue
davantage et un risque d’accident supplémentaire, sans compter l’état des chaussures.
- Pour traverser certaines villes importantes où trouver son gîte c’est aussi bien utile.
- J’ai tendance, pour quelques lieux emblématiques (Conque, Moissac, Bourges…) à finir l’étape en fin de matinée
afin d’avoir l’après-midi pouvoir visiter. Là aussi pour se diriger c’est pratique.
Donc voilà quelques raisons pour vous conseiller de mettre ce genre d’application dans votre smartphone. Si vous n’avez
pas besoin de l’utiliser tant mieux, mais si vous en avez besoin, vous serez content de l’avoir à disposition.
Il existe bien entendu des alternatives, dont les fichiers de trace gpx des chemins, que là aussi vous pouvez charger
sur votre smartphone avec l’application qui va bien. On trouve des traces des chemins de Compostelle par exemple sur le site
grdodo.fr. Il y a aussi les cartes papiers dans certains guides, mais plus difficiles à utiliser surtout si vous êtes perdus.
Conseils Pratiques
Quand il pleut, on a tendance à baisser la tête en marchant voire, si quelqu'un est devant vous, à le suivre et donc à faire
moins attention au balisage avec le risque de se tromper. Aussi, en cas de pluie, aux intersections redoublez de vigilance
pour repérer les signes.
Quand il pleut, on a tendance à baisser la tête en marchant voire, si quelqu'un est devant vous, à le suivre et donc à faire moins attention au balisage avec le risque de se tromper. Aussi, en cas de pluie, aux intersections redoublez de vigilance pour repérer les signes.
Dès qu'on emprunte des tronçons routiers, il faut marcher à gauche. Cela permet d'anticiper sur la réaction des véhicules
qui arrivent en face et éventuellement de s'arrêter sur le bas-côté. Lorsqu'il y a un virage qui vous occulte la visibilité,
on entend la voiture arriver. Là aussi, le mieux est de s'arrêter et de se mettre sur le bas-côté.
Evidemment lorsque la partie droite est aménagée pour les marcheurs (trottoir, espace sécurisé…) il faut l’emprunter.
Dès qu'on emprunte des tronçons routiers, il faut marcher à gauche. Cela permet d'anticiper sur la réaction des véhicules
qui arrivent en face et éventuellement de s'arrêter sur le bas-côté. Lorsqu'il y a un virage qui vous occulte la visibilité,
on entend la voiture arriver. Là aussi, le mieux est de s'arrêter et de se mettre sur le bas-côté.
Evidemment lorsque la partie droite est aménagée pour les marcheurs (trottoir, espace sécurisé…) il faut l’emprunter.
- Sachets plastiques rapidement accessibles pour protéger le smartphone, appareil photo, portefeuille, carnet de notes si vous avez, en cas de pluie.
- Chiffon en microfibre accroché à une sangle du sac à dos. En cas de forte chaleur permet d’éponger la sueur et à chaque point d’eau de le mouiller de façon à se
rafraîchir. En cas de pluie permet d’essuyer le visage et les lunettes si vous en avez.
- Si le matin vous ne devez pas oublier quelque chose (nourriture mise au réfrigérateur, serviette à sécher …) mettez quelque chose dans votre chaussure,
pour ma part j’accroche une pince à linge, cela sert de pense-bête.
- Quand il pleut la capuche du vêtement de pluie à tendance à tomber vers l’avant d’autant plus si on marche la tête en bas. Pour empêcher cela
je mets ma casquette de marche, la visière bloque la capuche.
- Sachets plastiques rapidement accessibles pour protéger le smartphone, appareil photo, portefeuille, carnet de notes si vous avez, en cas de pluie.
- Chiffon en microfibre accroché à une sangle du sac à dos. En cas de forte chaleur permet d’éponger la sueur et à chaque point d’eau de le mouiller de façon à se
rafraîchir. En cas de pluie permet d’essuyer le visage et les lunettes si vous en avez.
- Si le matin vous ne devez pas oublier quelque chose (nourriture mise au réfrigérateur, serviette à sécher …) mettez quelque chose dans votre chaussure,
pour ma part j’accroche une pince à linge, cela sert de pense-bête.
- Quand il pleut la capuche du vêtement de pluie à tendance à tomber vers l’avant d’autant plus si on marche la tête en bas. Pour empêcher cela
je mets ma casquette de marche, la visière bloque la capuche.